GLOSSAIRE
Comprendre le vocabulaire de la signalétique
Familiarisez-vous avec les termes techniques de la signalétique utilisés par PIC BOIS à travers ce glossaire.
Les matériaux pour les panneaux
C’est un panneau plein à base de résines thermodurcissables renforcées de façon homogène par des fibres de bois et fabriqué sous haute pression et à haute température. La surface décorative intégrée du compact est à base de résines pigmentées polymérisées par faisceau électronique.
Le compact possède une remarquable résistance aux intempéries. Le soleil, la pluie et l’humidité n’affectent pas la surface ou l’âme des panneaux, on peut même dire que les variations de températures amples ou rapides entre -20°C et +80°C n’altèrent pas ses propriétés, sa stabilité ainsi que l’aspect des panneaux en compact. Très grande résistance aux U.V.
Utilisation principalement pour gravure et découpe : panneaux, balisage, lames directionnelles et balises, mais du fait de sa surface, il ne peut servir de fond pour contrecoller ou adhésiver un visuel.
Support d’impression, à base de polyester, résistant à la déchirure, utilisable en extérieur, devant être classé au feu (M2) pour une utilisation intérieure. Sert de base à la fabrication de kakémonos, de banderoles-calicots, de grands panneaux tendus ou encore de bâches publicitaires sur échafaudages de plusieurs centaines de m².
- Ecorce : Partie externe imprégnée d’une substance imperméable, la subérine, appelée également : liège.
- Aubier : Bois jeune, formé de cellules partiellement vivantes et actives, la sève brute y circule et les matières nutritives s’y accumulent. Dans certaines essences, il est à éliminer pour son aspect et surtout pour son altération rapide.
- Duramen ou bois parfait : Bois le plus ancien, composé de cellules mortes. Sa conservation est assurée par des gommes, des résines ou des tanins qui imprègnent les cellules.
- Bois de cœur : Au centre de l’arbre, tissu spongieux (moelle) qui se transforme en canal lors du vieillissement.
Le bois lamellé-collé est utilisé dans la construction depuis quelques dizaines d’années, il a de grandes qualités en termes de résistance mécanique et supporte des charges importantes en charpente et ossature de salles de sports et autres halls. Il permet de réaliser des sections de bois qui n’existent pas dans la nature ou qui ne pourraient pas être réalisées ; on peut par exemple créer des bornes ou des totems de 25 cm d’épaisseur, 60 cm de largeur et 200 cm de hauteur, ce qui en bois naturel est impossible. Pour des raisons de traitements, l’utilisation en extérieur de poutres en lamellé collé ne peuvent être fabriquées que dans une seule essence de bois traité : le pin, car il dispose de la classe IV, permettant l’usinage après traitement.
Les lamellés-collés d’autres essences sont à proscrire en extérieur hormis celles réalisées en essences naturellement durables comme le robinier ou le châtaigner.
Les bois « exotiques » pour l’extérieur (Iroko, Ipé, Teck, etc.), à la mode chez les architectes, maitres d’œuvre ou menuisiers, cèdent progressivement la place, pour des raisons écologiques, aux bois naturellement durables dits « indigènes ». Le chêne, le châtaigner et le robinier (faux acacia) bénéficient de la classe IV de façon naturelle et sans traitements, ce qui en fait des éco-matériaux d’autant plus qu’ils sont généralement issus d’exploitations locales gérées durablement et que leur impact environnemental est réduit par la disponibilité régionale de ces bois. Des résineux possèdent également une bonne durabilité, c’est ainsi que le mélèze et le douglas font partie de la classe III naturellement. (Seul le cœur de douglas est utilisable en classe III).
La résistance du bois parfait (duramen) aux agents d’altération biologique est variable selon les essences, alors que celle de l’aubier est généralement nulle. Lorsque la durabilité naturelle est insuffisante par rapport aux risques encourus, seule l’application d’un traitement de préservation pourra assurer la protection nécessaire, à condition que la pénétration des produits de traitement dans le bois soit suffisante. Celle-ci dépend de l’imprégnabilité du bois qui, elle aussi, est variable selon chaque essence.
La gravure est exécutée sur une machine à commande numérique à l’aide de fraises de différents diamètres ou par laser et sur de nombreux supports : bois, verre, pierres polies diverses : calcaire, marbre etc., PMMA, polycarbonate, produits composites compacts (Trespa), et stratifiés décoratifs haute pression. Cette technique est adaptée au marquage de textes ou de dessins au trait, et uniquement pour les aplats de petites dimensions qui pourront être colorés par des peintures spéciales. La gravure laser permet, quant à elle, une belle interprétation des dessins au trait sur tous les supports existants (bois, verre, métal etc.) et une technique de micro-gravure, du plus bel effet, vient de faire son apparition chez quelques prestataires. Dans tous les cas, et pour avoir une grande durabilité, il faudra « fermer » les gravures par une application de peinture polyuréthane bi composant en excluant tous autres types de peintures non adaptées à cette utilisation (glycérophtaliques etc.).
L’émaillage de la pierre de lave est connu par ses applications pour les tables d’orientation et dans l’interprétation. La lave de Volvic s’avère être la seule pierre susceptible d’être émaillée. Le coût élevé de cette technique vient du fait du nombre de cuissons successives (une par couleur) mais son rendu de couleur et son inaltérabilité permettent de l’employer dans des cas bien précis et avec une garantie décennale mais dont la durée de vie dépasse les 30 ans. Un léger faïençage apparait toujours sur la surface de la lave émaillée, c’est un phénomène dû à la cuisson à haute température (1000°) qui ne lui enlève pas sa durabilité.
Matériau imprimé servant de support de l’information – Dans la signalétique, ce matériau peut être, pour l’intérieur, du composite de type Dibond ou du PVC et pour une utilisation en extérieur : de la lave ou du métal émaillé, du PMMA ou du polycarbonate, du stratifié compact ou encore du bois ou du compact gravé.
Synonyme : cartel – panneau – support imprimé.
Les techniques, la fabrication et la pose
Les cinq classes de risques déterminent la situation du bois en service et l’évaluation des risques d’altérations biologique auxquelles le bois est exposé dans les différentes conditions d’utilisation. Plus le risque est élevé, plus la nécessité d’augmenter la résistance naturelle du bois par des traitements chimiques ou thermiques ou également par le choix de bois naturellement durables s’affirme.
- Classe de risque 1: situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois est abrité, complètement protégé des agents atmosphériques et non exposé à l’humidité.
- Classe de risque 2: situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois est abrité et complètement protégé des agents atmosphériques, mais où une humidité ambiante élevée peut entraîner une humidification occasionnelle, mais non persistante.
- Classe de risque 3: situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois n’est pas abrité et ne se trouve pas au contact du terrain. Il se trouve exposé constamment aux agents atmosphériques ou, même en étant protégé contre ces derniers, il subit une humidification fréquente.
- Classe de risque 4: situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois se trouve en contact avec le terrain ou l’eau douce et donc exposé de façon permanente à l’humidification.
- Classe de risque 5: situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois est exposé de façon permanente à l’eau salée.
A partir d’un croquis, le technicien PIC BOIS crée un dessin assisté par ordinateur réaliste qui prend en compte toutes les données du chantier : matériaux employés, finitions envisagées, contraintes éventuelles.
Grâce à cet outil de travail, les échanges avec le chef du projet sont basés sur des plans précis qui peuvent être adaptés et affinés, jusqu’à l’obtention d’un prototype 3D finalisé.
Coller ou adhésiver sur un support rigide (Dibond, PVC etc.) un visuel comme une cartographie, un panneau etc… Le contre-collage à l’arrière d’un PMMA ou d’un polycarbonate se nomme une vitrophanie.
Le texte ou le dessin en aplat est composé sur un ordinateur, vectorisé puis envoyé à une machine de découpe qui trace les caractères sur du vinyle autocollant. Ce procédé est économique mais adapté seulement aux petits panneaux de texte, aux graphismes et logotype simples. Plusieurs qualités de vinyle sont disponibles sur le marché et il faudra veiller à choisir son type de vinyle selon sa destination :
- Le vinyle monomère : d’une durée de vie courte 3/4 ans en extérieur, mais beaucoup plus en intérieur, il est plutôt épais. Idéal pour de la décoration d’intérieur ou du moyen terme en extérieur.
- Le vinyle polymère : durée de vie garantie 7 à 8 ans en extérieur. Fin et élastique, avec une résistance exceptionnelle aux intempéries. Stabilité des couleurs hors pair.
- Le vinyle coulé : Prix très élevé pour une durée de vie de 8 à 10 ans. Vinyle employé pour la décoration des avions de ligne.
A la sortie de la machine à découper, appelée « plotter » et quand le vinyle est découpé, on retire les parties inutilisées, c’est l’échenillage. Exemple : dans la lettre « e » on retire la petite forme demi-ronde dans le haut de la lettre.
Se dit des trous creusés dans le sol, destinés à recevoir un massif en béton coulé afin de sceller un mobilier par l’intermédiaire de pattes de scellement en acier ou, pour un poteau directement dans le béton.
Procédé de traitement de surface du métal par trempage dans du zinc en fusion après divers bains de décapage, de dégraissage et de rinçage. Le métal galvanisé est garanti trente ans contre la corrosion. Pour des raisons économiques, seules les pièces complexes ou de grandes dimensions peuvent être galvanisées à l’unité.
Le tirage numérique permet de réaliser des épreuves uniques pour un coût raisonnable. Sa tenue aux U.V. est assez bonne (actuellement, la marque 3M garantie ses supports 3 ans sans aucune modification notable des couleurs). L’impression du document composé sur ordinateur est envoyée à une imprimante spéciale qui édite celui ci sur un support.
Ce support peut être différent selon l’utilisation finale :
- film plastique pour contre collage sur aluminium ou PVC ou à l’envers sous PMMA (vitrophanie)
- papier ou non tissé pour kakémono d’intérieur (muséographie)
- bâche pour kakémonos ou drapeaux pour extérieur.
Largeur du support d’impression en bobine. A prendre en compte pour la conception de grands visuels en impression numérique.
Se dit du bloc en béton, coulé dans une fouille qui sert à sceller un mobilier. Le béton est composé de sable, de ciment et de gravier et se caractérise par sa composition en ciment décrit par « kg au m3 » soit la quantité de ciment au m3.
Les pattes de scellement sont des accessoires en métal destinés à assurer la liaison entre un mobilier et le massif de béton dans le sol. Elles sont généralement fabriquées en métal galvanisé et sont disponibles dans le commerce ou réalisées sur mesure pour les mobiliers de grandes dimensions.
Imaginées par notre bureau d’études, les platines monobloc au design profilé s’adaptent à tous types de sections. Elles s’utilisent seules ou en double selon la taille du poteau.
Cette technique, réservée aux panneaux de bois tendre, est pratiquée à partir d’un pistolet projetant du sable sous haute pression pour un enlèvement de matière après avoir collé un « masque » adhésif de réservation. Très pratiquée au Canada sur du Red-Cédar, bois tendre quasi imputrescible, son esthétique « rustique » convient à certaines applications du type panneau publicitaire de restaurant etc. Une mise en peinture des parties positives ou négatives est du plus bel effet, mais cette technique n’est pratiquée que par peu de fabricants. Le sablage de compact (Trespa) accompagné d’une mise en peinture était, il y a quelques années, réalisées par un fabricant Français, mais les nouvelles techniques d’impression ont détrôné ces fabrications pourtant très esthétiques, mais dont le prix de revient était trop élevé.
Cette technique de gravure appliquée au bois est un procédé unique qui a fait la notoriété de PIC BOIS.
Le bois fait apparaître un fond veiné. Les parties en relief sont peintes, vernies ou lasurées. Les textes, dessins et logos sont créés via l’informatique (Dessin Assisté par Ordinateur), ce qui autorise toutes les libertés graphiques (reproduction de dessins et logos, choix de la police de caractères…).
Les avantages de cette technique
- Une lisibilité accrue grâce à l’opposition lisse/veiné
- Texte ou logo mis en valeur par la gravure en relief
- De multiples possibilités de finitions (peint, vernis, brut, brillant…)
- Un contrôle de la qualité de chaque pièce
- L’entretien est simplifié et peut être réalisé par un personnel non qualifié
- Une conception qui permet de garantir une résistance au pourrissement
Visuel en adhésif imprimé (impression numérique) destiné à être collé sur l’envers (au verso) d’un support transparent (PMMA, polycarbonate ou verre). Permet de protéger le visuel qui n’est pas accessible manuellement sur son recto.
La conception technique
Accord du client sur le dernier élément avant le tirage ou l’impression, dégageant la responsabilité de l’imprimeur. Cette démarche s’effectue, en signalétique, lors de la dernière présentation de l’épreuve du visuel.
La CAO (Conception Assistée par Ordinateur) concerne la conception de produit industriel, généralement élaborée sur des logiciels 3D qui produiront eux−mêmes les mises en plan d’une manière automatique.
Les cartographies utilisées en signalétique sont dites « cartographies touristiques ». Elles sont créées par des spécialistes sur des logiciels de dessin du type Illustrator afin de privilégier le côté esthétique. Elles peuvent être de différents aspects selon l’utilisation allant de la cartographie à plat à des cartes en relief issues d’extractions satellitaires.
Epreuve rapide de photogravure obtenue par moyen photographique qui permet de vérifier au plus juste la qualité des couleurs de l’impression définitive. En effet, les couleurs « écran » et celles des tirages des imprimantes de bureau ne peuvent correspondre aux couleurs du tirage d’une imprimante professionnelle.
Dessin Assisté par Ordinateur. Concerne le dessin industriel en 2D qui produit des plans. (on dit aussi dessin technique).
Mises en plan suivant des vues orthogonales, d’un objet technique, à l’échelle et avec ses dimensions. Lorsque ce plan contient plusieurs éléments on parle de plan d’ensemble, et ces éléments sont assemblés et répertoriés dans une nomenclature.
Opérations de finitions de documents ou d’impression. Découpe, pliage, massicotage, assemblage, agrafage, plastification, reliure, pose d’œillets etc. qui donnent la forme définitive des travaux réalisés.
DWG est l’extension des fichiers DAO produits par AutoCad. Ce format fut un temps considéré comme un standard, alors que les formats standards d’échange de données DAO/CAO sont DXF, en 2D et 3D.
Ce format de fichier est connu de tous les programmes de DAO/CAO, il permet la sauvegarde de données 2D et 3D.
Ce terme concerne une copie (simple ou multiple) avec application d’un facteur d’échelle. La figure résultante est géométriquement semblable à la figure d’origine.
Activité de mise en page de documents à base de textes comportant également des illustrations et des photos. Les outils professionnels de PAO se nomment : Xpress, InDesign, CorelDraw, Scribus (logiciel libre) etc. Les logiciels « familiaux » du type Publisher ou de bureautique comme
« Word » ne sont pas utilisables pour des impressions professionnelles.
Se dit d’un plan destiné, en signalétique, à la fabrication des mobiliers et comportant chaque pièce constitutive d’un média. Un plan général plus les plans détaillés de chaque pièce constituent un dossier de fabrication.
Dans la signalétique, le plan de pose est destiné à définir l’implantation d’un ou plusieurs médias d’interprétation ou de poteaux de balisage de sentier. Une cartographie, issue généralement des plans cadastraux, est éditée avec les emplacements précis de ces mobiliers afin que les poseurs trouvent facilement le piquetage, réalisé par le maître d’œuvre et le chef de chantier, et scellent les mobiliers à l’emplacement exact.
Le graphisme
Un fichier AI est un fichier graphique vectoriel, réalisé avec le logiciel Adobe Illustrator. Ce n’est ni un standard ni un format ouvert, mais il reste un format très utilisé en graphisme.
Il existe deux grands types d’images numériques en deux dimensions, à savoir les images bitmap (ou matricielles, ou encore raster), et les images vectorielles. Les images bitmap sont les plus répandues, car c’est le type que l’on obtient le plus facilement par la numérisation d’information analogique (photo, dessin, film, etc…).
Marge entourant dans toutes les directions une illustration ou une composition typographique. Exemple : blanc tournant de 3 mm minimum entre les blocs et le bord de coupe.
Egalement dits « fonds perdus », ces impressions n’auront pas de marges blanches tout autour. Il faudra donc imprimer sur un format supérieur au format final.
C’est un ensemble d’opérations destiné à obtenir une représentation uniforme de la couleur pour tous les composants de la chaîne graphique. Cette démarche est nécessaire car les périphériques d’entrée (les numériseurs entre autres) et le moniteur fonctionnent sous le principe de la synthèse additive de la couleur en RGB (en français RVB : rouge vert bleu) alors que le processus d’impression couleur (impressions laser, jet d’encre, sublimation thermique et offset) utilise le principe de la couleur soustractive en CMJN (Cyan, Magenta, Jaune, Noir).
Expression désignant un ensemble de règles que l’on se fixe pour créer l’aspect visuel harmonieux, cohérent, visible, lisible et identifiable d’un ensemble de moyens de communication visuelle.
Ce sont les quatre couleurs primaires utilisées dans le processus d’impression couleur, à savoir Cyan, Magenta, Jaune et Noir. (en anglais CMYK).
Appelé « rough » dans la publicité, c’est l’ébauche d’un projet rapidement dessiné. Exemple un crayonné d’oiseaux destiné à un visuel d’interprétation est présenté au donneur d’ordre avant la mise en couleur afin qu’il donne son jugement sur la position de l’oiseau, sa forme et la correspondance à ses caractéristiques naturelles.
Le détourage consiste à délimiter avec un logiciel le contour de l’objet pour ne retenir qu’une partie d’une illustration dans une image bitmap. Il faut pour cela séparer l’objet et le fond.
Le format Encapsulated PostScript (EPS) est un format créé par Adobe Systems en langage PostScript qui permet de décrire des images qui peuvent être constituées d’objets vectoriels et/ou bitmap. Dans le milieu professionnel, le format EPS est très utilisé car il conserve toutes les qualités vectorielles.
Ce terme concerne le paramétrage du moniteur (écran d’ordinateur) afin que les couleurs soient affichées le plus fidèlement possible.
Appellation correcte de l’ensemble des caractères que l’on a pris l’habitude de désigner « police » dans le langage informatique.
D’autres termes, datant des débuts de l’imprimerie de labeur, sont aussi utilisés en infographie, comme : casse (majuscule et minuscule), chasse (largeur), corps (hauteur), graisse (épaisseur). Les fontes de caractères numériques sont désignées suivant plusieurs types, dont les plus couramment utilisées sont les Postscript Type 1 et les True Type.
Une confusion courante est d’assimiler le format de fichier à sa taille, par analogie au format de feuille : A4, A3 La différence des formats d’image est fonction de la nature des informations −vectorielles ou mode point− et de l’algorithme de compression de celles−ci. Il existe de nombreux formats d’échange, lus par des OS multiples :
- DXF, IGES, CGM, SVG, WMF… pour le vectoriel.
- TIFF, JPG, PNG, TGA… pour le mode point.
Le format GIF (Graphics Interchange Format) est un format d’image bitmap fait pour l’échange maintenant devenu obsolète du fait que les éditeurs de logiciel manipulant des images GIF doivent payer une redevance à la société détentrice des droits. De ce fait, le format PNG est de plus en plus utilisé, au détriment du format GIF.
Le graphiste est un dessinateur/maquettiste qui conçoit, réalise et met en forme au plan graphique et typographique un document ou un produit multimédia défini selon les besoins du commanditaire. Le graphiste ne créé pas forcément lui-même l’illustration sur laquelle il va travailler. Cette illustration peut être un dessin, une photo ou toute autre image. Le graphiste a donc pour tâche de créer, choisir et organiser les composantes d’une communication visuelle commandée. (Voir aussi Illustrateur et infographiste).
L’habillage est un terme de mise en page désignant la technique qui consiste à adapter la mise en forme d’un texte à l’encadrement ou aux contours irréguliers d’une image.
C’est un artiste graphique qui met ses talents et son savoir-faire au service d’un projet afin de l’imager. Par le passé, on employait fréquemment le terme générique « dessinateur » pour designer un illustrateur. Dans la signalétique d’interprétation, l’illustrateur est souvent cantonné à une spécialité, il peut être, par exemple, dans la botanique, l’ornithologie ou les paysages, mais il peut aussi intervenir dans plusieurs domaines. Généralement, les illustrations sont confiées à l’infographiste pour réaliser la mise en page des visuels.
Ce métier est en perpétuelle évolution, avec l’apparition de l’informatique et ses logiciels spécialisés, mais des illustrateurs dessinent encore leurs œuvres à la main, celles-ci sont ensuite numérisées afin d’être intégrées dans le visuel.
Quand un graphiste (ou un illustrateur) se sert d’un ordinateur pour ses créations, il devient infographiste, en effet, l’informatique avec ses logiciels de dessin tels Photoshop® & Illustrator® d’Adobe ont révolutionné la profession de dessinateur. L’infographiste est un artiste qui sait se servir au mieux de ses logiciels de dessin, de retouche d’image ou de mise en page.
Le JPEG (Joint Photographic Experts Group) a créé en 1991 la méthode de compression JPEG qui est un format d’image bitmap fait pour l’échange avec une perte d’information due à la compression.
Un logotype, plus couramment appelé logo, est un objet graphique qui sert à identifier de manière unique les entreprises, produits, associations, ou événements, de façon à les distinguer des autres structures du même type.
Cet art de la composition graphique consiste en l’organisation d’un contenu hétéroclite (texte, image, etc.) dans un espace donné qui peut avoir la forme d’une page de papier, ou une page web. Deux opérations composent cette activité : un travail d’assemblage du contenu (texte au kilomètre, collection des composants), et un travail de représentation du contenu qui doit être fait de manière hiérarchique et harmonieuse.
Système international de références de composition des couleurs directes d’encres d’impression, papiers couleurs, feutres, etc. La marque édite un nuancier indispensable dans les professions d’arts graphiques avec une référence pour chaque couleur.
Fichier produit à partir du logiciel Adobe Acrobat, à privilégier pour conserver la mise en page originale, avec les polices et images utilisées dans le document. Existe en version « haute définition » issue des logiciels ADOBE avec Distiller pour le transfert de fichiers à imprimer.
Contraction du terme « Picture Element ». Il s’agit du plus petit élément constitutif d’une image, que l’on appelle en français « point ». L’assemblage de tous ces points, selon une carte rectangulaire mesurée suivant X et Y en nombre de points, définit la « taille écran » de l’image, incorrectement appelée la résolution, exprimée comme : 640×480, 800×600.
(Portable Network Graphic) Ce format de fichier graphique accepte de nombreux modes de couleurs, il peut s’utiliser pour sauvegarder des photographies en couleur vraie, mais aussi pour des illustrations en palettes indexées de 256 couleurs. Il a l’avantage de se compresser sans dégradations au contraire du jpeg, qui, de plus, ne gère pas la transparence.
Appellation incorrecte des Fontes. (voir Fontes). Les polices, ou familles
de caractères, regroupent des ensembles de caractères dessinés pour fonctionner ensemble (Arial, Garamond, Times etc.).
C’est le format source du logiciel de traitement d’image bitmap Adobe Photoshop.
Se dit de la technique d’impression professionnelle en quatre passes, de couleur Cyan, Magenta, Jaune et Noir, après séparation de l’image elle−même en quatre couches chromatiques de couleur CMJN. L’image imprimée est constituée de points de couleur de surface variable, donnant ainsi plus d’importance à une couleur ou à une autre. Le faible pouvoir séparateur de l’œil interprète le résultat de ce tramage comme une couleur unique.
Le secteur industriel a mis au point entre les deux guerres un système de codification afin de déterminer rapidement la couleur recherchée, c’est ainsi que le nuancier de couleurs RAL (Reichsausschuß für Lieferbedingungen) est apparu. Avec plus de 1600 couleurs référencées, le nuancier de couleurs RAL est principalement utilisé dans l’industrie pour les couleurs de peinture et chaque couleur correspond à un code spécifique.
Acronyme de Dot Par Inch, ou points par pouce, DPI est l’unité de Résolution d’une image. La résolution indique le niveau de qualité de l’image. Plus la résolution est élevée, meilleure sera la qualité de l’image. Un point contenant une information de couleur, plus le nombre DPI est élevé, plus la finesse de détail, c’est−à−dire la résolution, de l’image sera élevée. Les imprimantes actuelles peuvent facilement produire des documents en 600 dpi, alors que les images destinées à l’écran se contentent souvent de 72 ou 96 dpi.
Le terme « résolution » est parfois utilisé à tort pour définir la « taille écran » en pixels d’une image, mesure qui indique la dimension de l’image affichée, et non ses dimensions imprimées.
(Rouge Vert Bleu) Mode de composition utilisé pour l’affichage sur tube électronique, écran de télévision ou moniteur d’ordinateur. En anglais, RVB se dit RGB, Red−Green−Blue
Conventionnellement, les traits de coupes ou repères de coupe sont des marques en forme de croix appliquées sur les angles du document lors de la mise en page, et qui donnent des repères pour les bords ou fonds perdus, pour savoir où découper le document après l’impression afin de conserver le format défini au départ.
Se dit d’une image constituée d’entités vectorielles, et cela par opposition à l’image en mode point (Bitmap). Donc une image vectorielle peut être affichée ou imprimée à n’importe quelle taille sans perte de qualité et sans modification de poids en octets du fichier. L’agrandissement ou la diminution de la taille de l’image résulte de la simple application d’un facteur d’échelle, et non de l’augmentation ou de la diminution d’un nombre de pixels contenus dans une carte.
Les mobiliers
Les maquettes 3D apportent à un site une attractivité supplémentaire grâce à la mise en volume d’un plan, d’une situation géographique, d’un emplacement.
Souvent utilisées en complément d’un d’aménagement touristique ou muséographique, ces maquettes reliefs ont plusieurs avantages :
Tactiles : la mise en relief, l’utilisation de textures différentes, les couleurs utilisées et la taille du mobilier invitent les visiteurs au toucher, et donc à une expérience sensorielle unique.
Pédagogiques : les informations présentées donnent à vos visiteurs des notions de proportion, de volume qui les aident à mieux identifier et appréhender le site.
Manipulables par tous les visiteurs : les techniques et matériaux utilisés résistent à une manipulation fréquente, et contribuent à une bonne lisibilité tactile et visuelle.
Accessibles à tous : l’approche par la vue et le toucher rend les maquettes 3D adaptées aux personnes en situation de handicap, notamment par l’insertion d’une légende en braille, et par l’installation à bonne hauteur de sol de la maquette.
Ludiques : grâce à la simplification de l’information, les maquettes 3D peuvent être utilisées par tous les publics, notamment les enfants, en visite libre ou guidée, et représentent un outil de découverte captivant.
Utilisable en extérieur : les matériaux et techniques utilisées résistent aux intempéries.
Appelée également « flèche directionnelle » c’est un support imprimé ou gravé, généralement fixé sur un poteau, et qui permet d’orienter les utilisateurs d’un sentier de randonnée par exemple. Comporte le logotype du sentier ou de la collectivité ainsi qu’une flèche indiquant le sens du parcours et le temps du parcours ou le kilométrage de l’étape ou de la destination, et selon le type de sentier le logo FFRP de GR ou de PR. Peut aussi servir de panneau directionnel sur un site (ex. : Belvédère à 150m.) ou en intérieur.
C’est un média qui comporte un visuel d’interprétation. Ce mobilier peut prendre la forme de différents supports comme la table, la borne, le panneau ou encore le totem. Il doit être conçu avec des dimensions qui permettent la consultation par des personnes de tailles différentes (enfants, adultes) et peut être étudié pour les personnes à mobilité réduite ou pour des déficients visuels par adjonction d’illustrations en relief ou de textes en alphabet braille.
Se dit d’un mobilier qui comporte des éléments lui donnant un caractère interactif comme des volets « questions / réponses » ou des accessoires diffusant l’information de façon interactive ou ludique.
(Relais Information Randonnée) Panneau de départ de sentiers de randonnée avec une cartographie du parcours et des informations touristiques et de sécurité. Souvent couplé à un banc permettant aux randonneurs de s’équiper.
(Relais Informations Services) Panneau, ensemble de panneaux ou création esthétique destinés à donner des informations touristiques sur une région, un département ou une localité. Création en général exclusive à ce territoire et implanté sur un lieu de grand passage avec un parking et une aire de repos.